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Stockage de l’Igname axé sur
les besoins du marché

Guides (2) pour le Développement et la
Promotion des Racines et Tubercules

Pour une Réduction des Pertes et une
Augmentation des Revenus


Publié par :

Deutsche Gesellschaft für Technische Zusammenarbeit (GTZ) GmbH

Projet: "Lutte Intégrée contre le Grand Capucin du Maïs dans les systèmes d’après-récolte des paysans"

Albert Bell, Département 4541
B.P. Box 5180
D-65726 Eschborn, Allemagne
Courrier électronique : albert.bell@gtz.de
web-site: http ://www.gtz.de/post_harvest

et

Le "Projet de Systèmes de Production Sédentaire"

B. P. 473

Sunyani, Ghana

Courrier électronique : gtzsun@ncs.com.gh

Avec la contribution de :

Otto Mück, consultant en post-récolte
D-22885 Barsbüttel, Allemagne
Courrier électronique : mueck@on-line.de

Photo de couverture : Dr. C. Henckes, GTZ

Photo sur le Stockage de l’Igname : Dr. B. Schuler, DSE / ZEL

D-82336 Feldafing, Allemagne

Traduit de l’Anglais vers le Français par : Sylvain Anato avec la contribution technique de Hippolyte Affognon, Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA), 08 B.P. 932, Tri Postal, Cotonou, BENIN
Mise en page :

Gerlinde Quiter, GTZ, Département 4541
Courrier électronique : gerlinde.quiter@gtz.de

(I/0599/1,0)

Table des Matières

Introduction

1. Stockage traditionnel de l’igname axé sur les besoins du marché

2. Stockage Amélioré de l’Igname

3. Avantages du système amélioré de stockage de l’igname

4. Quelques conseils pratiques...

5. La place des tubercules d’igname dans la cuisine

6. Information complémentaires


Introduction

Objectifs des guides de la GTZ pour le développement et la promotion des racines et tubercules

Les activités post-récolte font partie d’un système qui comprend toutes les étapes et tous les acteurs agissant dans ce domaine depuis la production jusqu’à la consommation. Par conséquent, l’adoption d’une approche de système s’avère nécessaire dès lors qu’il s’agit d’analyser les contraintes et d’introduire des améliorations. Avec le soutien du Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) et le Groupe d’Assistance aux Systèmes concernant les Grains Après-récolte (GASGA), l’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) et l’Agence de Coopération Technique Allemande (GTZ) ont développé une méthodologie permettant d’analyser les contraintes liées aux systèmes post-récolte. L’expérience acquise à travers cette approche de système dans le domaine des racines et tubercules a montré qu’il existe, surtout pour les femmes africaines, un potentiel considérable en ce qui concerne la promotion de la transformation et de la commercialisation des racines et tubercules en vue de générer des revenus. C’est pour cette raison que nous essayons dans la présente brochure de promouvoir cette approche.

Les produits dérivés des racines et tubercules sont d’une rès grande importance en tant que produits vivriers de première nécessité et cultures de rete pour les populations africaines au sud du Sahara.

Ce Guide est élaboré sous forme de fiche technique de vulgarisation ayant une vision pratique et décrivant la façon dont les familles rurales peuvent tirer le meilleur profit possible des racines et tubercules. Cette brochure fait partie d’une série de guides visant à promouvoir la conservation et la valorisation des racines et tubercules Chaque numéro est élaboré à partir des expériences pratiques acquises dans le domaine post-récolte et des travaux de développement effectués par divers partenaires, surtout en Afrique de l’Ouest. Au nombre de ces partenaires, on peut citer : l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA), les instituts nationaux de recherche, les universités et les projets GTZ dans des pays tels que le Bénin, le Ghana, le Kenya, la Tanzanie et le Togo.

Chaque dépliant met en exergue une approche particulièrement prometteuse dans le domaine de la technologie post-récolte des racines et tubercules, y compris des activités telles que le stockage, la commercialisation ou la transformation. Les innovations présentées dans cette série de guides pourraient aider à surmonter les inconvénients traditionnels tels que la haute périssabilité, le caractère harassant du travail ou le manque de rentabilité. La viabilité économique des propositions faites dans ces brochures doit être évaluée attentivement et en tenant compte de la spécificité du contexte considéré. Etant donné que les conditions de base diffèrent largement les unes des autres, on ne peut émettre ici de recommandations d’ordre général sur le caractère rentable ou non de telles ou telles innovations. Les agents de vulgarisation impliqués dans la promotion des racines et tubercules doivent savoir que les aspects techniques des innovations sont, très souvent, assez simples à gérer. Il faut cependant faire attention aux implications socio-économiques de telles innovations.

Sont en cours d’élaboration les guides suivants : « La Fabrication de la farine du manioc » et « La Transformation de l’Igname ». « La Découpeuse-Éminceuse de Cossettes de Manioc » est déjà disponible.

Structure Améliorée de Stockage d’Igname

Hutte élevée construite avec des matériaux locaux -

Les activités post-récolte conduites par la GTZ et les organisations partenaires dans le domaine des racines et tubercules font partie des efforts déployés par le Ministère fédéral allemand de la Coopération Economique et du Développement (BMZ) pour contribuer à la réalisation des objectifs figurant dans l’Agenda 21, dont voici quelques-uns :

Ö sécurité alimentaire

Ö recul de la pauvreté

Ö promotion des femmes

Ö renforcement du rôle des familles rurales et

Ö promotion d’une agriculture durable.

1. Stockage traditionnel de l’igname axé sur les besoins du marché
les besoins du marché

Généralités

L’igname fait partie des cultures vivrières de première nécessité dans certains pays ouest-africains tels que le Nigeria, la Côte-d’Ivoire, le Ghana, le Togo, le Bénin et la République de Guinée. Sa production représente environ 95 % de la production mondiale. L’igname est cultivée dans les forêts du nord et les savanes du sud, mais elle est consommée dans toutes les localités des pays précités. La variété d’igname blanche est considérée par les populations urbaines comme un aliment prestigieux, préféré à beaucoup d’autres. Elle est généralement vendue en tubercules frais et préparée pour la consommation dans les pays de production. Son transport et sa commercialisation relèvent du secteur privé.

Pertes enregistrées au niveau du stockage traditionnel de l’igname

L’igname est une culture saisonnière. Dans des conditions adéquates de stockage et de surveillance régulière, les tubercules d’igname blanche peuvent être stockés pendant plusieurs mois. Cependant, d’énormes pertes sont enregistrées à cause de l’utilisation des structures traditionnelles de stockage. Ces pertes proviennent souvent du pourrissement causé par les bactéries et les champignons. Elles sont également dues aux attaques de rongeurs, à la germination, ainsi qu’à d'autres facteurs tels que le vol. La conséquence est que les pertes présumées d'igname en Afrique de l’Ouest durant la période de stockage se chiffrent à plus d’un million de tonnes de tubercules par an.

Les tubercules d’igname sont très fragiles et peuvent être facilement endommagés lors de la récolte et de la manutention. Ils se gâtent très rapidement par pourrissement physiologique. Dans des conditions de température élevée, on enregistre parfois des pertes physiologiques énormes, même au niveau des tubercules préalablement sains. Les rongeurs et autres ravageurs, y compris les insectes, attaquent les tubercules, les prédisposant ainsi à la pourriture une fois qu’ils sont blessés par les organismes ravageurs. La germination, qui apparaît très facilement, porte préjudice à la qualité des tubercules ; c’est pour cette raison qu’il faut procéder à l’élimination des pousses au fur et à mesure qu’elles apparaissent. L’ampleur des pertes dépend en premier lieu du système de stockage mis en place, de la variété d’igname et de la durée du stockage.

Les structures traditionnelles de stockage de l’igname telles que les fosses, les silos tranchés et l’entassement dans les champs sont très difficiles à gérer. Ces structures ne peuvent pas protéger efficacement les tubercules contre les pertes décrites plus haut. L’inspection continue des tubercules s’avère très difficile, et même parfois impossible, dans la plupart des structures traditionnelles de stockage. Les pertes ne sont par conséquent perceptibles que lors de l’enlèvement des tubercules pour la consommation ou la vente. Dans nombre de cas, les paysans n’arrivent pas à vendre leurs ignames assez rapidement au moment où les prix pratiqués sur les marchés sont élevés. Ceci s’explique par l’accès difficile aux greniers, qui est dû lui-même au mauvais état des routes, surtout pendant les saisons des pluies.

Objectifs : Réduction des pertes et augmentation des revenus

Les prix des ignames blanches augmentent considérablement avant la nouvelle récolte étant donné que l’offre en tubercules de bonne qualité diminue. Cette situation s’explique par l’inadéquation des pratiques de stockage et par un système de commercialisation peu efficace. Il est très avantageux pour les paysans de pratiquer un système de stockage spécialement conçu pour la commercialisation, et cela en vue d’augmenter leurs revenus en fournissant des ignames blanches et saines aussi longtemps que possible. Ce dépliant donne un aperçu général de la démarche à suivre pour atteindre ce but.

Le choix d’un lieu de stockage approprié – selon que celui-ci est situé dans le village ou à proximité de la route ou du marché – est une condition sine qua non pour l’amélioration du système de stockage. Par ailleurs, ce choix est déterminant dans l’inspection régulière des tubercules et leur commercialisation pour un revenu plus élevé. L’utilisation de mesures préventives, telles que la construction de greniers de stockage adéquats (les huttes élevées et autres structures de stockage qui ont été testées avec succès) et la pratique de surveillance régulière des tubercules stockés sont des mesures recommandées pour le maintien de la qualité.

Les groupes cibles

Cette brochure s’adresse aux agents vulgarisateurs des services agricoles, aux Organisations Non Gouvernementales (ONG) et autres qui assistent les petits paysans. De plus, elle s’adresse aux décideurs du secteur de l’agriculture afin de les sensibiliser au potentiel économique d’une gestion adéquate du stockage et de la commercialisation des racines et tubercules.

2. Stockage Amélioré de l’Igname

Les paysans qui nourrissent l’espoir d’améliorer leur revenu tout au long de l’année doivent être mis au courant des exigences de la clientèle, surtout au niveau urbain. Il doivent opter pour des ignames de bonne qualité, pour les variétés préférées des consommateurs et des ignames remplissant les conditions optimales pour un bon stockage. Leur choix devra porter sur les meilleures variétés rencontrées dans les diverses régions. Il est conseillé à ce propos de rechercher l’avis des services de vulgarisation. Les démarches suivantes sont recommandées :

ð Mesures de pré-récolte

Il faudra utiliser uniquement des matériels de plantation sains (tubercules ou semenceaux) provenant de tubercules de taille moyenne et de forme régulière. Ne planter l’igname que sur des sols fertiles non infestés par les nématodes, les termites ou autres organismes nuisibles susceptibles de nuire aux tubercules.

ð Récolte, manutention et transport soigneux

Procéder à une récolte soigneuse des tubercules afin d’éviter une trop forte compression pouvant engendrer des cassures. Utiliser des outils adéquats pour le déterrage des tubercules. Eviter l’exposition des tubercules à des rayons solaires trop intenses durant une période prolongée. Manipuler les tubercules avec grand soin et ne jamais les laisser tomber. La meilleure façon de transporter les ignames est de les mettre dans des paniers ou autres conteneurs de taille appropriée.

ð Mesures d'hygiène

Pour le stockage, ne choisir que des ignames saines et non blessées. Les tubercules doivent être de taille moyenne et de forme régulière. Ranger les tubercules selon leur taille avant de les stocker afin de garantir à tout moment une qualité uniforme. Les ignames qui ne sont pas bonnes pour le stockage ou qui ne pourront pas se vendre à bon prix doivent être systématiquement séparées de celles destinées à la vente. Elles peuvent être réservées à la consommation au foyer. Procéder préalablement à un nettoyage général de la structure de stockage, laquelle doit d’ailleurs être maintenue dans un état de propreté permanente. Veiller de surcroît à ce que les abords des structures soient propres et dégagés afin de dissuader les rongeurs.

ð Construction des huttes élevées

Dans la mesure du possible, les huttes élevées doivent être construites dans le village, à proximité du marché ou non loin des routes pour faciliter l'accès aux camionnettes (voir photo en page 2).

La hutte élevée est une structure de stockage faite à partir de matériaux localement disponibles tels que le bois, le bambou, la paille, etc. Ses dimensions varient selon les besoins. La hutte doit être construite à un mètre au moins au dessus du sol. Des antirats doivent être fixés aux pieds de la hutte pour empêcher l’accès des rats et souris. Longs d’au moins 30 cm, ces antirats sont fabriqués à partir de morceaux de tôle enveloppant entièrement les pieds de la hutte. Les antirats doivent être fixés par des clous. On veillera à la protection du grenier contre le vol en le fermant avec un cadenas de sûreté. Dans certaines régions, il faut également envisager des mesures préventives contre les termites. Une méthode simple et peu coûteuse consiste à utiliser un produit de protection des bois ou de l’huile de neem pour la protection des supports lors de la construction des structures de stockage.

A l’intérieur de la hutte, les tubercules doivent être disposés sur des rayonnages pour permettre une inspection facile et l’élimination des tubercules pourris. Les gros tubercules sont stockés en une seule couche, tandis que les petits sont superposés en deux ou trois couches. Lorsque l’on est en présence de plusieurs variétés d’ignames, elles doivent être stockées séparément.

ð Une surveillance régulière

Les tubercules doivent être inspectés au moins une fois toutes les trois semaines. Les tubercules pourris doivent être immédiatement enlevés pour éviter la contamination. Ceux qui sont partiellement atteints peuvent être découpés et séchés ou consommés immédiatement. Enlever les pousses avant qu’elles n’atteignent la longueur de 50 cm. Lorsqu’ils sont stockés pendant longtemps, les tubercules perdent de l’eau et se ratatinent. Ce changement de qualité, considéré comme mineur, est toutefois inévitable et accepté par les consommateurs aussi longtemps que l’igname fraîche n’est pas disponible sur le marché. Dans des conditions climatiques sèches, on peut limiter ce rabougrissement en recouvrant les tubercules de feuilles d’igname, de paille ou d'autres matériaux d’origine végétale.


3. Avantages du système amélioré de stockage de l’igname

Choisir seulement des tubercules sains pour le stockage. Parmi toutes les structures de stockage, la hutte élevée est la mieux adaptée, et ce pour les raisons suivantes :

- elle peut être construite à partir de matériaux localement disponibles ;

- elle permet une excellente aération naturelle,

- sa construction empêche l’accès des rongeurs,

- elle peut être fermée aux voleurs,

- elle facilite les contrôles réguliers,

- elle peut également servir de lieu de stockage pour le maïs, les haricots et autres denrées.

Le choix d’un emplacement idoine pour le grenier réduit en outre les besoins de manutention et permet un transport plus facile vers le marché (même en petites quantités) toute l’année durant. Cela réduit également les risques de feux de brousse et l’accès aux animaux sauvages. Des inspections régulières facilitent la décision de vente et mettent les paysans en position avantageuse face aux commerçants. Le système de stockage amélioré de l’igname présente les avantages suivants :

- Pertes minimales de tubercules pendant le stockage.

- Augmentation du nombre d’ignames de qualité.

- Possibilité de prolongation de la période de stockage.

- Possibilité de vente des tubercules en période de hausse des prix.

- Pertes minimales de tubercules grâce à une manutention réduite.

On en arrive au final à une augmentation substantielle de revenus étant donné que les tubercules d’igname de bonne qualité sont vendus à de meilleurs prix, notamment vers la fin de la période de stockage. Une étude réalisée au Ghana a montré que la marge brute des producteurs d’igname pourrait augmenter de plus de 50% si ces derniers appliquaient le système de stockage de l’igname axé sur les besoins du marché décrit dans la présente brochure.


4. Quelques conseils pratiques...

ð ... concernant la vulgarisation

La façon la plus efficace d'introduire des innovations consiste à appliquer les principes de la participation. L’expérience a montré que la première démarche est d’analyser la situation au plan local avec les paysans et de concevoir avec eux des solutions qui puissent résoudre leurs problèmes. Cette marque de confiance pourrait les intéresser et les inciter à mettre en œuvre quelques-unes des recommandations. L’agent vulgarisateur joue ici le rôle de facilitateur.

En vue de garantir la durabilité, le support ne doit pas se limiter à l’assistance technique et financière, mais également s’étendre aux capacités de gestion requises pour conduire les activités de manière profitable. Les agents de vulgarisation doivent soutenir les décisions des paysans en établissant des règles pour le transfert des procédures d’évaluation requises et en prodiguant également des conseils aux paysans pour le choix du moment favorable à la vente. Ceci implique une information régulière sur les fluctuations du marché (l'offre et la demande et les prix qui en résultent).

ð ... concernant les paysans

Les initiatives d’autopromotion constituent un facteur important pour l’introduction d’innovations pouvant aboutir à des résultats concrets. L’union faisant la force, il est recommandé d’initier des groupes de paysans à s’entraider du point de vue échange d’informations, transport et construction des huttes de stockage. En raison d’un sens aigu de la notion de propriété, les changements initiés par le groupe cible ont toutes chances d’être plus durables que les propositions de changements venant de l’extérieur.

ð ...concernant la politique

Le succès du système de stockage de l’igname adapté aux besoins du marché par l’utilisation des méthodes améliorées dépend, dans une large mesure, des conditions économiques existantes. L’introduction de normes de qualité appropriées pour les aliments pourra créer un environnement favorable à cette innovation. Dans l’établissement de ces normes, on devra tenir compte de caractéristiques telles que le rabougrissement, la détérioration physiologique et microbiologique, les traces de rongeurs ou attaques d’insectes, ainsi que tout changement d'apparence, d’odeur ou de goût. De nos jours, nombreux sont les consommateurs qui acceptent des tubercules de médiocre qualité à l’approche d’une nouvelle récolte d’ignames à cause du manque de choix et de normes. Cette attitude pourrait comporter des risques pour la santé et poser des problèmes nutritionnels.


5. La place des tubercules d’igname dans la cuisine

Votre famille trouvera les mets ci-dessous très alléchants, surtout s’ils sont préparés avec des ignames qui ont été conservées dans des conditions optimales telles que celles décrites dans cette brochure. La recette a été aimablement offerte par Petra Henckes de Sunyani, au Ghana :

Les boulettes d’igname

Ingrédients

Igname blanche = 1 tubercule

Œufs = 3 - 4

Oignon = 1

Piment = à votre goût

Sel = à votre goût

Noix Muscade = à votre goût

Beurre = 2 cuillerées

Préparation

Faire bouillir l’igname

L'écraser en purée

Mélanger avec du beurre et du jaune d’œuf

Confectionner des boulettes d’igname (en forme d’orange)

Faire frire les boulettes intégralement (l’huile doit être très chaude)

Accompagner les boulettes d’une sauce de votre choix.


6. Information complémentaires

Pour de plus amples informations, veuillez contacter votre service national d’agriculture, ainsi que les instituts de recherche et universités de votre pays. Les organisations non gouvernementales sont également en mesure de vous fournir des informations utiles, par exemple:

Sasakawa-Global 2000 - Afrique

SG 2000

B.P. 04-1091, Cadjèhoun

Cotonou / Bénin

Tél. : (229) 30 04 59

Fax : (229) 30 06 37

e-mail : SG2000@intnet.bj

SG 2000

PMB airport

Accra / Ghana

Tel. : (233)-21- 77 47 50

Fax : (233)-21- 77 34 67

e-mail : deolasaa@ncs.com.gh

SG 2000

PMB

Kano / Nigeria

Tel. : (234) 64 63 48 90

Fax : (234) 64 63 81 90

e-mail :

icrisat-w-nigeria@cgnet.com

SG 2000

c/o PRSAP

B.P. 7018

Ouagadougou / Burkina Faso

Tél. : (226) 31 18 26

Fax : (226) 31 26 58

SG 2000

Service National de la Promotion Rurale et la Vulgarisation

B.P. 576

Conakry / Guinée

Tél. : (224) 41 14 78

Fax : (224) 41 14 78

SG 2000

P.O. Box 495

Dar es Salaam / Tanzania

Tel. : (255)-51-36 882

Fax : (255)-51-36 882

SG 2000

c/o Ministry of Agriculture

P.O. Box 12771

Addis Ababa / Ethiopia

Tel. : (251)-1- 51 05 84

Fax : (251)-1-51 08 91

Ministry of Development and Environment

B.P. 1093

Bamako / Mali

Tel. : (223) 22 83 62

Fax : (223) 22 39 14

SG 2000

B.P. 7525

Lomé / Togo

Tél. : (228) 22 25 52

Fax : (228) 22 25 52

SG 2000

c/o Ministry of Agriculture

Agricultural Research and

Extension Service

Asmara / Eritrea

Tel. : (291)-1- 11 74 28

Fax (291)-1- 18 14 15

SG 2000

CP 4247

Maputo / Mozambique

Tel. : (258)-1-49 00 04

Fax : (258)-1-49 14 17

SG 2000

c/o Ministry of Agriculture,

Animal, Industries and Fisheries

FSSP Building

Entebbe / Uganda

Tel. : (256) 42 20 621

Fax : (256) 42 20 676

Les ouvrages de référence et conseils de gestion pratique des systèmes post-récolte se trouvent également sur l’Internet :

http ://www.gtz.de/post_harvest

http ://www.fao.org/inpho

 

Financé par :

Le Ministère fédéral de la Coopération Economique

et du Développement (BMZ)