Acide 2,4,5-trichlorophenoxy acetique
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APPELLATIONS
Numéro du CAS: 93-76-5
Nom dans le registre: Acide acétique, (acide
2,4,5-trichlorophénoxyacétique) (2,4,5-T)
Nom de la substance: Acide 2,4,5-Trichlorophénoxy acétique
Synonymes, noms commerciaux: 2,4,5-T
Nom(s) anglais: 2,4,5-Trichlorophenoxy acetic acid
Nom(s) allemand(s): 2,4,5-Trichlorphenoxyessigsäure, 2,4-5-T
Description générale: Cristaux incolores à blanc dégageant
une odeur de moisi.
PROPRIETES PHYSICO-CHIMIQUES
Formule brute: C8H5Cl3O3
Masse atomique relative: 255,49 g
Masse volumique: 1 803 g/cm3 à 20°C
Point d'ébullition: Décomposition au-dessus de 200°C
Point de fusion: 157-158°C (acide); 113-115°C (sel de
triéthanolamine)
Tension de vapeur: 0,7 x 10-6 Pa à 25°C
Solubilité: Dans l'eau: 280 mg/l à 25°C;
dans l'oxyde de diéthyle: 234 g/l;dans le toluène: 7,3 g/l;
dans le xylène: 6,1 g/l;
soluble dans l'isopropanol;
les sels alcalins et aminés de 2,4,5-T sont aisément solubles
dans l'eau, alors que les esters sont pratiquement insolubles
dans l'eau mais solubles dans les huiles minérales.
ORIGINE ET UTILISATIONS
Utilisations:
Le 2,4,5-T est utilisé dans la foresterie et dans l'agriculture,
en particulier comme herbicide systémique (destruction de
plantes non herbacées et de taillis feuillus). L'armée
américaine s'est servie de cette substance lors des campagnes de
défoliation engagées au cours de la guerre du Viet Nam
(mélange de 2,4,5-T et de 2,4-D). Ces mixtures renfermaient
d'importantes quantités de TCDD , qui ont été à
l'origine de maladies graves. Le 2,4,5-T sous forme de sels ou
d'esters est surtout appliqué en association avec d'autres
acides gras phénoxy. En République fédérale d'Allemagne,
l'utilisation de ce produit est limitée par diverses
contraintes.
Origine/fabrication:
Le 2,4,5-T est un produit de synthèse fabriqué par réaction de
2,4,5-trichlorophénol, d'acide monochloracétique et d'hydroxyde
de sodium. Souvent, la production de 2,4,5-T s'effectue à partir
de résidus de lindane .
Le produit technique contient 2,9% d'acide
dichlorométhoxyphénoxyacétique, 0,6 % d'acide
dichlorophénoxyacétique, 0,4% d'acide
bis(2,4,5-trichloro-phénoxyacétique et < 0,5 ppm de TCDD
(dioxine). Depuis 1981, les fabricants garantissent un taux
inférieur à 0,01 mg/kg de TCDD (DFG, 1986). Il existe environ
400 produits contenant du 2,4,5-T.
Chiffres de production:
Production mondiale (prod. est. 1992) | 1.000-3.000 t | (RIPPEN, 1989) |
USA (1968) | 27.000 t | (RIPPEN, 1989) |
USA (1979) | <1.000 t | (RIPPEN, 1989) |
USA (1985) | Interdite | (RIPPEN, 1989) |
Rép. féd. d'Allemagne (1977) | 1.800 t | (RIPPEN, 1989) |
Rép. féd. d'Allemagne (1984) | Arrêt de la production | |
CE (1980) | 1.000 t | (RIPPEN, 1989) |
TOXICITE
Mammifères: | ||
Rat | DL50 500 mg/kg, v.orale | sel. PERKOW, 1989 |
Rat | DL50 >5.000 mg/kg, v.dermale | sel. PERKOW, 1989 |
Rat | DL50 300-800 mg/m3, v.orale | sel. RIPPEN, 1989 |
Rat | CL50 0,83 mg/l, inh. (4 h) | sel. RIPPEN, 1989 |
Souris | DL50 389 mg/kg, v.orale | sel. RIPPEN, 1989 |
Chien | DL50 100 mg/kg, v.orale | sel. RIPPEN, 1989 |
Cobaye | DL50 380 mg/kg, v.orale | sel. RIPPEN, 1989 |
Oiseaux: | ||
Poulet | DL50 310 mg/kg, v.orale | sel. RIPPEN, 1989 |
Organismes aquatiques: | ||
Truite arc-en-ciel | CL50 0,98 mg/l, semistat. (96 h) | sel. RIPPEN, 1989 |
Roccus lineatus | CL50 15 mg/l (96 h) | sel. RIPPEN, 1989 |
Carpe | CL50 0,87 mg/l (48 h) | sel. RIPPEN, 1989 |
Orphie | CL50 530 mg/l (48 h) | sel. RIPPEN, 1989 |
Végétaux: | ||
Graines de cresson | DE50 0,02 ppm | sel. RIPPEN, 1989 |
Graines de seigle d'hiver | DE50 8,3 ppm (72h) | sel. RIPPEN, 1989 |
Remarques:
De nombreuses données de toxicité pour différentes
espèces animales se trouvent dans DFG (1986).
Pathologie/toxicologie:
Homme/mammifères: Le 2,4,5-T provoque des irritations
oculaires et cutanées. Une résorption cutanée est possible.
L'exposition prolongée entraîne des dysfonctionnements du foie,
des anomalies du comportement et des troubles nerveux. Les
pollutions dues aux chlorophénols et aux TCDD sont à l'origine
de cas fréquents d'acné chlorique. Les effets tératogènes
sont attribués aux TCDD et non pas au 2,4,5-T à l'état pur.
La concentration (maximale) à effet nul (CEN) chez l'animal le
plus sensible (souris) est de 20 mg/kg (DFG, 1986). Des effets
faiblement mutagènes et tératogènes ont été observés. Le
pouvoir cancérogène du 2,4,5-T n'a pas pu être définitivement
établi à ce jour.
Végétaux: Le 2,4,5-T est un défoliant puissant. Les végétaux (et en particulier les dicotylédones) absorbent le 2,4,5-T par les feuilles, puis le métabolisent. De nombreux processus du métabolisme sont perturbés par ce produit. La contamination directe se manifeste parfois par une réduction de la perméabilité passive, mais aussi par une intensification de l'oxygénation et de la croissance. Le 2,4,5-T a par ailleurs pour effet de découpler la chaîne respiratoire.
COMPORTEMENT DANS L'ENVIRONNEMENT
Milieu aquatique:
Dans le milieu aquatique, le 2,4,5-T est modérément adsorbé
sur les matières organiques en suspension et les sédiments. Il
forme une pellicule à la surface de l'eau et se décompose par
photolyse. Des résidus peuvent migrer dans les eaux
souterraines.
Atmosphère:
Sous climats chauds, une part non négligeable des quantités
épandues s'évapore. Dès lors qu'il est parvenu dans
l'atmosphère, le 2,4,5-T se décompose par photolyse ou est
ramené au sol par les précipitations. La demi-vie estimée
s'élève à 1 jour environ.
Sols:
Dans le sol, le 2,4,5-T soit subit une dégradation
microbienne soit s'évapore dans l'atmosphère. Compte tenu de la
mobilité modérée dans le sol, la plus grande part de cet
herbicide reste confinée dans la couche supérieure du sol
(jusqu'à une profondeur de 10 cm). De grandes quantités sont
soustraites au sol par les plantes.
Demi-vie:
Dans le sol, le 2,4,5-T est dégradé à raison de plus de 90% en
70 jours et à raison de 99% en l'espace d'un an (WEGLER, 1982).
Selon RIPPEN (1989), la "durée de décontamination"
(extrapolation) est cependant de 270 jours. Pour les sols, la
demi-vie se situerait entre 2 et 10 semaines (DFG, 1986). Dans
l'argile humide (pour des applications de 0,6-3,4 kg/ha), cette
substance demeure décelable pendant 2 à 5 semaines. Dans les
stations d'épuration, le processus de dégradation cesse au bout
de 7 jours en aérobiose. La demi-vie dans l'herbe est de 17
jours environ.
Dégradation, produits de décomposition:
A partir de 500°C, la substance subit une décomposition
thermique avec formation de TCDD. Le 2,4,5-T est stable en milieu
acide. Dans le sol, la dégradation microbienne est
prédominante, la transformation en C02 étant
accélérée par les matières humiques et l'acide fulvinique.
Dans les sédiments anaérobies et lors de la photolyse en
présence de matières humiques, on assiste à la formation de
2,4,5-trichlorophénol. Le 2,4,5-T se transforme en
chlorophénols, en polyphénols, en quinones et en produits
apparentés à l'acide humique.
Effets cumulatifs:
On présume qu'il existe une synergie avec TCDD (> 1,5 ppm)
(RIPPEN, 1989). Des injections sous-cutanées de lindane, de
phénobarbital ou de DDT sur plusieurs jours entraînent
une accélération du métabolisme du 2,4,5-T.
VALEURS LIMITES DE POLLUTION
Milieu | Secteur | Pays/ organ. |
Statut |
Valeur |
Cat. | Remarques | Source |
Eau: | Eau surface | CE |
L |
0,001 mg/l |
1) | sel. DVGW, 1988 | |
Eau surface | CE |
L |
0,0025 mg/l |
2) | sel. DVGW, 1988 | ||
Eau surface | CE |
L |
0,005 mg/l |
3) | sel. DVGW, 1988 | ||
Eau pot. | A |
10 mg/l |
sel. DVGW, 1988 | ||||
Eau pot. | D |
L |
0,1 mg/l |
sel. DVGW, 1988 | |||
Eau pot. | CE |
L |
0,1 mg/l |
sel. DVGW, 1988 | |||
Air: | Amb. prof. | D |
L |
10 mg/m3 |
MAK | sel. DFG, 1994 | |
Amb. prof. | USA |
(L) |
10 mg/m3 |
TWA | sel. RIPPEN, 1989 | ||
Aliments: | D |
R |
0,03 mg/(kg/j) |
ADI | TCDD: <0,01 mg/kg | DFG, 1986 | |
D |
L |
2 mg/kg |
4) | Champ. d.bois | sel. DVGW, 1988 | ||
D |
L |
0,05 mg/kg |
4) | Aliments végét. | sel. DVGW, 1988 |
Remarques:
1) Pour traitement de l'eau potable: A1 pour
traitement et désinfection par des procédés physiques simples
2) Pour traitement de l'eau potable: A2 pour
traitement et désinfection par des procédés physiques et
chimiques normaux
3) Pour traitement de l'eau potable: A3 pour
traitement, oxydation, adsorption et désinfection par des
procédés physiques et des méthodes chimiques sophistiquées
4) Décret sur les doses maximales de pesticides,
situation 1984
("Pflanzenschutzhöchstmengenverordnung")
Utilisation interdite en Italie depuis 1970; ceci est également
le cas aux Pays-Bas, en Norvège, en Suède et aux USA.
En République fédérale d'Allemagne, la part admissible de TCDD
ne doit pas dépasser 0,005 mg/kg de matière technique active
(DFG, 1986).
L'utilisation de 2,4,5-T est soumise à des contraintes aux
abords de milieux aquatiques en République fédérale
d'Allemagne (Décret fédéral sur l'utilisation des
pesticides , situation 1986: utilisation interdite à partir
d'avions ou de véhicules sur rails ainsi que sur les surfaces
non exploitées à des fins agricoles ou horticoles).
Depuis 1985, la totalité des formulations de 2,4,5-T sont
interdites à la vente.
VALEURS COMPARATIVES/DE REFERENCE
Milieu/origine | Pays | Valeur | Source |
Aliments: | |||
Poule d'eau (muscles) en zone polluée | <1,34 ppm | sel. RIPPEN, 1989 | |
Poule d'eau (graisse) en zone polluée | <30 ppb | sel. RIPPEN, 1989 | |
Feuillage (n=37) | SF | 0,1-30 ppm | sel. RIPPEN, 1989 |
Champignons (n=26) | SF | <0,02-1,8 ppm | sel. RIPPEN, 1989 |
Baies des bois (n=32) | SF | 0,07-15 ppm | sel. RIPPEN, 1989 |
EVALUATION ET REMARQUES
Les études épidémiologiques qui existent à l'heure actuelle font état de faibles risques de tumeurs cancéreuses mais révèlent par contre des effets tératogènes sur certaines espèces animales. Ces effets sont plus ou moins prononcés selon les espèces concernées et les doses administrées. Pour éviter la formation de TCDD, les résidus de 2,4,5-T doivent être incinérés. Lors d'application comme herbicide, la dérive des brouillards nébulisés doit être surveillée.
APPELLATIONS
Numéro du CAS: 107-02-8
Nom dans le registre: Acroléine
Nom de la substance: 2-Propénal
Synonymes, noms commerciaux: Propénal, acrylaldéhyde,
allylaldéhyde
Nom(s) anglais: Acroleine, 2-propenal
Nom(s) allemand(s): Acrolein, 2-Propenal
Description générale: Liquide incolore ou jaunâtre ayant une
odeur pénétrante.
PROPRIETES PHYSICO-CHIMIQUES
Formule brute: C3H4O
Masse atomique relative: 56,06 g
Masse volumique: 0,84 g/cm3
Densité de gaz: 1,94
Point d'ébullition: 52,5°C
Point de fusion: -87°C
Tension de vapeur: 29,3 x 103 Pa
Point d'éclair: -26°C (en vase clos)
Température d'auto-ignition: 280°C
Limites d'explosivité: 2,8 - 31 vol.% (dans l'air)
Seuil olfactif: 0,2-0,4 ppm
Solubilité: Dans l'eau: 21,4 % du poids;
soluble dans des solvants organiques.
Facteurs de conversion: 1 ppm = 2,33 mg/m3
1 mg/m3 = 0,43 ppm
ORIGINE ET UTILISATIONS
Utilisations:
L'acroléine est un produit intermédiaire important
principalement utilisé pour la production de D,L-méthionine
(acide aminé essentiel donné comme complément fourrager) ou
d'acide acrylique (employé pour fabriquer des acrylates). Cette
substance est, en outre, un biocide aquatique à large spectre,
qui est très efficace et qui est notamment utilisé pour
contrôler la croissance des mauvaises herbes aquatiques. Etant
donné que son seuil d'irritation et de nuisance olfactive se
situent à de faibles valeurs, l'acroléine est ajoutée à
d'autres substances hautement toxiques à fins d'avertissement.
Origine/fabrication:
L'acroléine est produite par l'oxydation du propène en phase
gazeuse. L'acide acrylique et les oxydes de carbone sont des
sous-produits de cette réaction.
TOXICITE
Homme: | LCLo 153 ppm, inhalation (10 mn) |
sel. UBA, 1986 |
TCLo 1 ppm, inhalation | sel. UBA, 1986 | |
TCLo 330 ppb, inhalation (enfant, 2h) |
sel. UBA, 1986 | |
Mammifères: | ||
Rat | LCLo 8 ppm, inhalation (4h) | sel. UBA, 1986 |
DL50 46 mg/kg, v. orale | sel. UBA, 1986 | |
DL50 50 mg/kg, v. subcutanée | sel. UBA, 1986 | |
Souris | CL50 66 ppm, inhalation (6 h) | sel. UBA, 1986 |
DL50 40 mg/kg, v. orale | sel. UBA, 1986 | |
LDLo 2 mg/kg, v. intrapéritonéale | sel. UBA, 1986 | |
Organismes aquatiques: | ||
Poissons: | 1-5 ppm = létal | sel. UBA, 1986 |
Plantes aquatiques: | 1,5-7,5 mg/l = toxique | sel. UBA, 1986 |
Animaux à sang froid: | 0,05-5 mg/l = toxique | sel. UBA, 1986 |
Pathologie/toxicologie:
Homme/mammifères: L'empoisonnement à l'acroléine se traduit par une grave irritation des yeux, de la peau, des organes respiratoires de même que de la région gastro-intestinale. Une faible exposition provoque des troubles du système nerveux central, s'accompagnant de vertiges, d'une sensation de lourdeur et de perte de conscience. De fortes concentrations peuvent causer des brûlures graves de même que des bronchites, des pneumonies et des oedèmes pulmonaires. Des effets mutagènes n'ont à ce jour été observés que parmi les protozoaires.
COMPORTEMENT DANS L'ENVIRONNEMENT
L'acroléine est un liquide toxique, très inflammable et
volatile qui représente un danger pour tous les types d'eaux, et
en particulier pour l'eau potable (catégorie de risques pour
l'eau WGK = 2). Selon le pH, des concentrations extrêmement
faibles peuvent avoir des effets toxiques sur les organismes
aquatiques.
L'acroléine est un constituant du smog photochimique et - outre
son oxydation dans l'air - elle est photolysée et produit des
monoxydes de carbone, du dioxyde de carbone et de l'eau de même
que des hydrocarbones non saturés.
De manière générale, l'acroléine n'est pas très persistante, est fortement réactive et peut faire l'objet d'une dégradation physique et chimique relativement rapide. On suppose qu'il n'y a pas de bioaccumulation (KOCH, 1989).
VALEURS LIMITES DE POLLUTION
Milieu | Secteur | Pays/ organ. | Statut | Valeur | Cat. | Remarques | Source |
Air: | D | L | 0,01 mg/m3 | Val. l. durée | sel. BAUM, 1988 | ||
D | L | 0,025 mg/m3 | Val. c. durée | sel. BAUM, 1988 | |||
Emmission | D | L | 20 mg/m3 | flux massique ³ 0,1 kg/h | sel. TA-Luft 1986 | ||
DDR | (L) | 0,02 mg/m3 | Val. c. durée | sel. HORN, 1989 | |||
DDR | (L) | 0,01 mg/m3 | Val. l. durée | sel. HORN, 1989 | |||
H | (L) | 0,1 mg/m3 | sel. STERN, 1986 | ||||
IL | (L) | 0,1 mg/m3 | 24 h | sel. STERN, 1977 | |||
IL | (L) | 0,25 mg/m3 | 30 mn | sel. STERN, 1977 | |||
SU | (L) | 0,03 mg/m3 | 24 h, 30 mn | sel. STERN, 1977 | |||
Amb. prof. | D | L | 0,25 mg/m3 | MAK | DFG, 1989 | ||
Amb. prof. | DDR | (L) | 0,3 mg/m3 | Val. c. durée | sel. HORN, 1989 | ||
Amb. prof. | SU | (L) | 0,2 mg/m3 | PDK | sel. SORBE, 1989 | ||
Amb. prof. | USA | (L) | 0,25 mg/m3 | TWA | ACGIH, 1986 | ||
Amb. prof. | USA | (L) | 0,8 mg/m3 | STEL | ACGIH, 1986 |
VALEUR COMPARATIVE/DE REFERENCE
Milieu/origine | Pays | Valeur | Source |
Air: | |||
Air extérieur | DDR | 0,002 - 0,03 µg/m3 | sel. HORN, 1989 |
EVALUATION ET REMARQUES
Etant donné que l'acroléine représente un danger considérable pour l'eau, cette substance ne doit pas être utilisée à proximité de sites récupérés sur l'eau et/ou de sites de réalimentation de la nappe phréatique. Une évaluation globale ne peut pas être faite compte tenu du manque d'information sur le comportement environnemental et sur la toxicité de cette substance.